Récemment, Babette Roy s’est démarquée par de solides performances lors des PanAm tenus à Montréal. Elle a accepté de répondre à quelques questions.
On t’a vu à l’œuvre aux plus récent Pan-Am tenus à Montréal. Tu t’es drôlement bien débrouillé. Comment a été cette expérience pour toi?
Très enrichissante. Elle m’a permis de voir que j’étais capable de bien me classer au niveau international et que je suis sur la bonne voie dans ma progression!
Comment prends-tu toute cette nouvelle attention? Dans le monde de la grimpe, tu es la nouvelle sensation!
Je ne considère pas être « la nouvelle sensation »… Je pense que j’ai tout simplement fait ma place dans le milieu et que ça a été remarqué.
L’attention qui m’est prêtée me motive et me fait plaisir, puisque j’ai mis beaucoup d’efforts pour atteindre ces résultats. En même temps, elle m’apporte une nouvelle forme de pression que je dois apprendre à gérer.
Revenons un peu en arrière, qu’est qui t’a mené à essayer l’escalade? Parles moi de tes premiers pas.
Quand j’étais petite, je grimpais un peu partout: sur les poteaux, les arbres, les cadres de porte, etc. Mes parents ont trouvé que ce serait une bonne idée de m’inscrire à un camp d’escalade d’une journée où je pourrais expérimenter la grimpe de manière plus « encadrée ». Après ma journée au camp, j’avais tellement aimé ça qu’ils ont accepté de m’inscrire à des cours.
Au début, c’était un simple loisir, mais avec le temps, ça a pris de plus en plus de place dans ma vie.
Et la compétition, c’est venu comment?
À 9 ans, la dernière compétition coupe Québec de l’année avait lieu au centre d’escalade Horizon Roc, où je grimpais avant. J’ai voulu profiter de l’occasion pour essayer, et j’ai tout de suite accroché. L’année d’après, j’ai intégré l’équipe de compétition du centre, et commencé plus sérieusement la compétition.
Selon toi, quelles sont tes forces qui te permettent de performer à ce niveau?
Ma détermination, mon engagement et ma passion.
Comment entrevois-tu ton avenir dans la grimpe?
J’aimerais évoluer dans ce milieu le plus longtemps possible. La compétition est définitivement quelque chose que j’aimerais continuer à faire pendant longtemps. Aussi, j’envisage de plus en plus de faire ma vie dans ce milieu.
Est-ce que les Olympiques sont l’objectif ultime?
Non, c’est définitivement un but dans mon parcours, mais aucunement l’objectif ultime. Il y a tellement de choses à accomplir en escalade que je ne me limiterais pas à cet accomplissement.
Le grimpeur(se) qui t’a inspiré le plus et pourquoi?
Je n’ai personne qui m’inspire en particulier. Les gens avec qui je m’entraîne m’apporte tous une inspiration à leur manière.
Crémeuse ou traditionnelle?
Traditionnelle, car on ne veut pas prendre de poids:)
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